Orkhestra International

KAI FAGASCHINSKI et MICHAEL THIEKE, clarinettes / MARGARETH KAMMERER, chant, guitares / CHRISTOF KURZMANN, chant, électronics (G3, Lloop), guitare

SCOTT WALKER, GASTR DEL SOL ou JOANNA NEWSOM sont quelques-uns des noms qui sautent à l'oreille, à l'écoute des six chansons de cet étrange quatuor, que fondèrent en 2005 quatre vétérans de la scène réductionniste berlinoise. Mais osent, dans le cas présent, flirter le plus impunément du monde avec la mélodie pop. Réussissant à élever à la gloire du genre de nouvelles cathédrales de cristal, élégantes et raffinées ; lesquelles nous rallient d'emblée à leur cause. Peu vue (et entendue), l'orchestration à deux clarinettes, deux guitares (électrique et acoustique) et deux voix, qu'infiltrent les manipulations électroniques de CHRISTOF KURZMANN, ajoute le petit plus d’originalité caractérisant ce vrai renouveau timbral, tout au service d'une “composition savante avec improvisation finement imbriquée, sans que l'on parvienne d'ailleurs à déterminer où s'arrête l'une pour commencer l'autre. Malgré le jaune canari de sa pochette, l'ambiance de Till My Breath Gives Out s'avère globalement automnale. Les tonalités lancinantes des deux clarinettes déterminent des lignes de fuite inquiétantes qui s'enfoncent dans l'épaisseur du temps pour mieux le plier à leur ultime direction, jouant parfois d'effets de feedback sur fond d'arrière-monde électronique aux teintes crépusculaires. Entre les mains expertes de ces Berlinois la pop revêt des atours musicaux que l'on aimerait voir plus souvent explorés. Un premier album magistral.” (FABRICE FUENTES / Pinkushion). Disponible au format cd ou en superbe lp gatefold 180 g (édition limitée)

SHELLY MANNE, batterie / MONTY BUDWIG, contrebasse / RUSS FREEMAN ou HAMPTON HAWES, piano / STU WILLIAMSON ou CONTE CONDOLI, trompette / HERB GELLER ou FRANK STROZIER, flûte, saxophone alto / RUTH PRICE, chant

Né à New York en 1920, le batteur SHELLY MANNE devint suite à sa relocalisation à Los Angeles en 1952 l’un des pères fondateurs du jazz West Coast. Ses collaborations les plus historiques s’effectuèrent en compagnie de JIMMY GIUFFRE, ART PEPPER, CHET BAKER, SHORTY ROGERS, ANDRE PREVIN, SONNY ROLLINS, STAN KENTON, etc. Ici, deux concerts inédits enregistrés au Penthouse Jazz club de Seattle les 7 et 15 septembre 1966.

Très belle réédition au format LP/33 tours.

Avec EMILIE, FRED et GREG

“Trois ans (et des milliers de kilomètres dans les pattes) après Hangover The Top, le groupe signe un retour épique. Ambitieux sans être prétentieux, lourd sans être pesant, fouillé sans être fouillis, la prod' titanesque de VINCENT ROBERT (ELECTRIC ELECTRIC) sert un disque d'aventuriers qui oscillent sans se paumer entre l'ambient synthétique et le bourrinage authentique. On retrouve l'influence digérée de TRANS AM et la patte MARVIN ainsi que cette faculté à sonner à la fois catchy et cérébral (…) L'un de ces groupes majeurs de la scène noise en pays d'Oc (et au delà). Barry : une création solidement structurée, imposante et sauvage, le genre de bâtisse qui résiste au temps.” (M.A. SCIGACZ / Noise).

L’histoire du disque de 1998 de SCOTT McCARL, ancien bassiste des RASPERRIES, est assez singulière sachant qu’il offre la suite parfaite de Starting Over, ultime album du groupe power pop de Kansas City. Pourquoi fallut-il vingt-quatre années à SCOTT McCARL pour qu’il en délivre ce prolongement improbable et d’un chant qui évoque étrangement JOHN LENNON ? L’un des mystères irrésolus de la grande saga du rock ! Ne passez pas à côté de ce chef d’œuvre mélodique (chant, harmonies et guitares façon BYRDS), propre à séduire les fans des RASPBERRIES, comme de BADFINGER et d’AMERICA.