Orkhestra International

JOHN MAYALL, chant, guitare, harmonica / BUDDY WHITTINGTON, guitare / JOHN PAULUS, basse / JOE YUELE, batterie

Performance extraordinaire du père du Bristish Blues (récemment disparu) et de ses BLUESBREAKERS à Houston, Tx, en 1998 et 1999 (époque bénie de l'excellent album Padlock On The Blues) : White Line Fever, A Hard Road, Voodoo Music, etc.

De RAZ MESINAI / Produit en compagnie de JONATHAN ULIEL SALDHANA, JOSE ROSEIRA et GUSTAVO COSTA

Le premier film de cet alchimiste sonore, actif depuis deux décennies aux avant-postes de l'undergound musical new-yorkais - sous le nom de BADAWI ou de LADYMAN, MESINAI s'est fait connaître dans les années 90 pour des mix dub orientaux à la lisière de l'illbient - met en images, les sons servant de repères, un voyage initiatique aux fins fonds d'une mine désaffectée. De-ci de-là, on relève un mystérieux champignon hallucinogène et les traces d'une civilisation pas tout à fait extincte (on n’en dit pas plus)... On connaissait le penchant du personnage pour les univers clos et angoissants. Ceux-ci nourris de diverses tensions, participent désormais en images (entre rêves et réalité) d'un genre que RAZ MESINAI intitule Dub Fiction. En provenance des archives de FRED FRITH, ce lot d'inédits (tournée européenne de 1999 et concerts de 2008) confirme à MASSACRE le statut de power trio free-rock le plus sulfureux des trente-cinq dernières années.

Indissociable de l'histoire de la Kitchen à New York, l'œuvre de MEREDITH MONK mêle depuis la fin des années 60 des éléments de danse, de théâtre, de film et de musique, et se situe bien sûr au confluent de toutes ces disciplines contemporaines. Principalement estampillée chanteuse pour l'emploi de techniques vocales étendues (chuchotements, cris, grognements, sanglots, chant diphonique, etc...) et grâce à la parution sur ECM d'albums phares qui la consacrèrent mondialement, cette admiratrice de HENRY COWELL et de LA MONTE YOUNG s'est vue bien malgré elle rattachée au courant minimaliste. Filmé à trois caméras dans un studio de Long Island en 1980, ce DVD de 52' nous transmet une performance historique de cette immense artiste, chantant a cappella ou s'accompagnant au piano. Frissons sacrés.

Avec IKUE MORI, MATTHEW WELCH et le GAMELAN DHARMA

IKUE MORI, également vidéaste et plasticienne, décrit le voyage de l’âme, de l’enfer au paradis, en animant des repros des peintures murales du Temple Kertha Gosa à Bali. Ces images virevoltantes aux couleurs flashy, acidulées, proches de l’expérience hallucinogène ont donné lieu à deux versions : une, rythmée par le laptop seul d’IKUE, une autre, écrite par MATTHEW WELCH pour ensemble de gamelans, MATTHEW WELCH au saxophone et IKUE MORI (électronics). The trip !

IKUE MORI, électronics / MAKIGAMI KOICHI, voix / MARK NAUSEEF, percussions

Voix novatrice de la Downtown depuis des lustres (du trio DNA jusqu'aux pratiques électroniques les plus irréductibles), IKUE MORI est  également une vidéaste et une plasticienne, auteur d'un premier DVD (Bhima Swarga TZ 3007), paru en 2007. Ce nouveau projet s'inspire du genre de littérature japonaise satirique appelé Kibyoshi, lesquels furent les premières bandes dessinées à paraitre à la fin du XVIIIe et dénonçaient les rigidités et les conservatismes de la société nippone. A base de pliages, de collages et de flashs visuels, IKUE MORI s’emploie à une recomposition imaginaire aussi charmante que perturbatrice, tout le propre d'un art qui remet plus en question qu'il ne divertit.