Orkhestra International

BUNNY doit retrouver son frère disparu, HARVEY, afin de sauver le monde. Personnage récurrent de la cosmogonie des RESIDENTS, BUNNY naquit dans les années 70, lorsque l'esprit du lapin mutin envoyait de ses messages sibyllins le groupe dans les directions les plus farfelues. Son influence s'étiola au fil des ans, jusqu'à  ce fameux matin au cours duquel une  étrange cassette vidéo tomba dans la boîte aux lettres des studios El Ralpho. Avec un look de K7 porno coréenne, celle-ci dissimulait mal, à qui prit la peine de décrypter son contenu, le malaise et les cris de désespoir de BUNNY appelant ses vieux camarades à la rescousse. Les RESIDENTS se mirent alors à sa recherche, tournant et chargeant sur internet les clips plus fous afin de promouvoir la sortie des albums The Bunny Boy et Postcards from Patmos, mais de faire surtout réagir et revenir BUNNY. Hélas, ni ce dernier ne réapparut ni ne fournit-il le moindre signe de son existence. Avertissement : Tout ce qui se raconte sur les RESIDENTS, n'est qu'hypothèse, mythologie et présomptions, les faits ne pouvant être vérifiés ni réellement confirmés, par qui que ce soit.

La tournée Talking Light des RESIDENTS passa par le Bimbo's 365 Club de San Francisco, leur port d'attache, en avril 2011. Autant d'histoires de fantômes traitées d'un humour noir et sarcastique et qui se résument à une simple équation : comment dans un monde où  l'information et la publicité télévisuelles effectuent un lavage de cerveaux permanent, et où chaque objet a été rigoureusement identifié et catégorisé, peut-on conserver un attrait pour le subtil, l'évanescent ou le surnaturel ? A cette question cruciale, les RESIDENTS apportent un lot de réponses pour le moins cocasses et saugrenues.

Suite à deux années passées à confectionner le disque Eskimo, les RESIDENTS ressentirent le désir de s'extraire de cet hibernage dans les glaçes un tantinet prolongé. Plein de lignes mélodiques inexploitées fournirent la trame de 40 miniatures musicales (de 60 secondes maximum, 20 sur chaque face) laissées en l'état quasi brut. Personne n'avait eut l'idée de ce concept audacieux avant eux - JOHN ZORN en ferait son miel peu de temps après, l'adaptant aux premiers répertoires de NAKED CITY comme aux us d'un nouveau jazz improvisé, fondé sur l'instantanéité et s'interdisant la redite -. Le Commercial Album est aujourd'hui considéré comme un des deux ou trois meilleurs disques des RESIDENTS ! La version DVD propose un lot d'adaptations filmées d'une pléthore de réalisateurs internationaux, tous fans des RESIDENTS. Deux visionnages possibles : dans le désordre ou en se conformant à la linéarité de départ.

MAX ROACH et son groupe filmés au fameux club de Washinton DC, le Blues Alley, en 1981. Ce portrait de GARY KEYS, d'une honnêteté et d'une sincérité bouleversantes, montre un orchestre en pleine possession de ses moyens et dont chaque note jouée est une véritable offrande faite au spectateur.

L'artiste sonore chicagoan J.R. ROBINSON a, en moins de deux années, présenté son travail au musée Andy Warhol de Pittsburgh, au Guggenheim de New York, au Getty à Los Angeles, au Centre Pompidou à Paris et au Centre d'Art de Berlin. Les enregistrements des Wrekmeister Harmonies conviant DAVID YOW (JESUS LIZARD), MARK SHIPPY et PAT SAMSON (US MAPLE), AZITA YOUSSEFI, JOHN HERNDON et JEFF PARKER (TORTOISE), KEEFE JACKSON, FRED LONBERG-HOLM et KEN VANDERMARK s'inscrivent à mi-chemin entre le Metal Machine Music de LOU REED et les collages sonores de STOCKHAUSEN. Premier volume (CD + DVD) d'une collection consacrée aux installations sonores.