Orkhestra International

BRUNO MEILLIER, saxophone alto, flûte, clarinette basse, percussions / NOËL AKCHOTÉ, guitare

Rencontre inopinée (1997) entre deux purs et durs du batiment : électricité, plomberie (ils n'embauchèrent aucun maçon...). Peu de temps laissé aux finitions pour ces improvisations libres et libertaires en équilibre instable sur le fil mince et tranchant qui sépare la note du bruit.

HUSSEIN AL A'DHAMI, chant / MOHAMMAD HUSSEIN GOMAR, jozza / WISAM AL AZZAWI, santour / ABDUL-LATIF AL UBAIDI, tablas, riqq et naccara / KARIM DARWISH, tablas

Enregistrés sous la direction experte de MOHAMMAD GOMAR, chef d'orchestre de l'IRAQI MAQAM ENSEMBLE, les Maqams In Divine Enchantment, dédiés au maître  KHUDAER AL-SHBLI (1930-2005), composent l'un des albums les plus aboutis d'HUSSEIN AL A'DHAMI, chanteur ayant joué un rôle déterminant dans la préservation du genre au cours d'années entravées par les guerres et les actes terroristes en Iraq.

A ne pas confondre avec le santour, le qanûn est une cithare sur table, à cordes pincées (et non frappées), pratiquée dans les pays du Moyen-Orient, en Grèce, en Iran, en Azerbaïdjan, en Arménie et au Turkestan chinois. Ancien élève à Bagdad de l'illustre MUNIR BASHIR, JAMIL AL ASADI, né en 1969, abandonna dans les années 90 la pratique du violon au profit du qanun. Il était normal, une fois installé aux Pays-Bas qu'il rendît hommage à son ancien maître. En témoigna en 2002 la fondation du JAMIL AL ASADI & MUNIRYAT ENSEMBLE qui s'attache à faire perdurer cet immense héritage.

Avec PATRICIA FACI, GILBERT LENS, RIK STAELENS, BOUCHRA HBALI, JEAN PIERRE BOUQUELLE, VERONIQUE DELMELLE, GREET GOOS, MARIE-CHRISINE JACQUEMIN, REDOUANE AKKAR, JAMAL KHAYAR, HAMID BOULOUIHA, RIDOUAN BOUZIATI, etc

Pratiquant un mix de musique traditionnelle marocaine, d'afabra et de jazz, le grand ensemble AL-HARMONIAH, qui n'a cessé de se remettre en question et d'évoluer, a effectué, outre une centaine de représentations en Belgique, aux Pays-Bas et en France, une tournée en qualité d'ambassadeur des Flandres au Maroc. Réédition d’un album de 2002.

Plus de sept siècles de civilisation arabe (de 711 à 1492 très exactement) ont contribué à l'essor d'une culture islamique forte dans la péninsule ibérique. Née à Fez, mais établie à Paris depuis 1986, la chanteuse de tradition arabo-andalouse a été l'élève d'AHMED AYDOUN et de M. OUASSINI, puis de RACHID GUERBAS et d'AHMED PIRO qui lui enseignèrent les bases du gharnati (branche propre au Maroc et à l'Algérie). Ceci sans compter les enseignements d'HENRI AGNEL, pour le chant médiéval, et ceux de DJALLAL AKHBARI concernant les modes perses. A noter que ce disque de 2009 amena AMINA ALAOUI à être signée par le prestigieux label ECM, Arco Iris (2011), pour un disque qui jetait une passerelle entre les traditions musicales portugaise (fado), espagnole (flamenco), perse et arabo-andalouse (gharnati).