Orkhestra International

MARTY EHRLICH, saxophone alto, clarinette, clarinette basse, flûtes en bambou / JOHN HEBERT, contrebasse / NASHEET WAITS, batterie

Multi-instrumentiste virtuose et brillant compositeur, MARTY EHRLICH fit, avec les deux comparses de ce trio, partie du POINT OF DEPARTURE SEXTET d’ANDREW HILL, l’un des groupes ultimes du pianiste disparu. Un sensible hommage lui est donc rendu via la reprise de Dusk (modèle d’une écriture à “la complexité évidente”, ainsi que la qualifie non sans humour le multi-anchiste). Non moins sophistiquées s’annoncent les sept autres compositions d’Exaltation, toutes de la plume d’EHRLICH, au sein desquelles on découvre un hymne dédié à ORNETTE COLEMAN : June 11th, 2015 - In Memorium.

MARTY EHRLICH, saxophone alto / JAMES ZOLLAR, trompette / ERIK FRIEDLANDER, violoncelle / PHEEROAN AKLAFF, batterie, percussions

Cinq compos de MARTY EHRLICH, quatre reprises de JULIUS HEMPHILL (deux compositions inédites et deux extraites de l'abum de référence du saxophoniste de St Louis, Dogon A.D, son tout premier solo paru en 1972). Et bien sûr un quartet merveilleux enregistré au Portugal en octobre 2008. Spécialiste de l'œuvre d'HEMPHILL, MARTY EHRLICH rend, après The Hard Blues (CF 027) un nouvel et émouvant hommage à son ancien maître et mentor du BLACK ARTISTS GROUP.

MARTY EHRLICH, saxophones alto et soprano, flûte / JAMES ZOLLAR, trompette / HANK ROBERTS, violoncelle / MICHAEL SARIN, batterie

Le fait que le quartet de cet héritier (et ancien élève) de JULIUS HEMPHILL incorpore un violoncelliste, nous renvoie immanquablement aux combos du maître du BLACK ARTIST GROUP avec ABDUL WADUD. Ancien acolyte d' EHRLICH, HANK ROBERTS, en remplacement d'ERIK FRIEDLANDER, adopte ici le rôle d'un troisième instrument à vent, appliquant son contrechant aux courbes du saxophone et de la trompette. Ce répertoire post-bop-blues de la plus lyrique espèce, a été intégralement composé par le multi-anchiste et enregistré à New York en janvier 2011.

MATT BAUDER, saxophone ténor / CHRIS DINGMAN, vibraphone / EIVIND OPSVIK, contrebasse / NATE WOOLEY, trompette / HARRIS EISENSTADT, batterie

Post-bop ouvert et traversé de multiples influences (musique de l'Afrique de l'Ouest, musique de chambre classique-contemporaine,  etc). Remarqué pour sa participation aux DIPLOMATS avec ROB BROWN et STEVE SWELL (CF 061) et un superbe album sous son nom, Guewel (CF 123), le Canadien HARRIS EISENSTADT, qui a vécu à Los Angeles et à New York, est du type musicien-baroudeur.

ANGELICA SANCHEZ, piano / ELLERRY ESKELIN, saxophone ténor / HARRIS EISENSTADT, batterie

Remarqué pour sa participation aux DIPLOMATS ainsi que pour un hanté premier album sous son nom (Guewel / CF 123), le batteur canadien HARRIS EISENSTADT, qui a séjourné en Afrique (où il fut instruit par de grands maîtres), réitère son September Trio (CF 229) en compagnie de deux pointures du jazz le plus créatif. Set de dix compositions faisant référence à quelques-uns de ses héros et inspirateurs (JOSEPH CONRAD, ARNOLD SCHOENBERG, AKIRA KUROSAWA).