Orkhestra International

DAVID S. WARE, saxophones / COOPER-MOORE, piano / WILLIAM PARKER, contrebasse / MUHAMMAD ALI, batterie

L'enregistrement du 23 novembre 2010 d'un quartette all-star absolu de la great black music anticipe leur première apparition publique au Vision Festival de New York en juin 2011. A noter la présence du batteur MUHAMMAD ALI, frère du regretté RASHIED ALI, partenaire d'ALBERT AYLER sur Music Is The Healing Force of the Universe, dont on se souvient qu'il s'installa à Paris lorsque CECIL TAYLOR l'y amena en 1976. La rencontre avec WARE date de cette époque et les deux hommes se jurèrent de travailler ensemble un jour. Passage Wudang / Shift / Duality is One / Divination / Crystal Palace / Divination Unfathomable / Ancestry Supramental

DAVID S. WARE, saxophone ténor / MATTHEW SHIPP, piano / WILLIAM PARKER, contrebasse / GUILLERMO E. BROWN, batterie

“Saxophone colossus“ de la trempe de ROLLINS ou de COLTRANE, avec lequel il partage la même fureur lyrique, DAVID S. WARE s’est, depuis toujours, engagé à jouer la musique comme expression d'une harmonie spirituelle. Ce modèle d’intégrité artistique, a, en quinze ans, fait de son quartette une véritable institution comme une référence absolue qui réconcilia les amateurs de tous les jazz. Enregistrées au 11e Vision Festival de New York en juin 2006, trois flamboyantes nouvelles compositions (parmi lesquelles la ballade Ganesh Sound et la Renunciation Suite en trois parties) s’ajoutent à des versions nouvelles de Mikuro’s Blues et Saturnian. Eruptif, prodigieux, insurpassé.

DAVID S. WARE, saxophone ténor / MATTHEW SHIPP, synthétiseur / WILLIAM PARKER, contrebasse / GUILLERMO E. BROWN, batterie

Enregistré à New York en février 2001, le 13e album du quartette de DAVID S. WARE fournit à MATTHEW SHIPP l’occasion de faire ses débuts au synthétiseur. Ces onze compositions incendiaires tirent autant de ponts et de voies de traverse entre les textures, les harmonies et les matières. Indispensable.

DAVID S. WARE, saxophone ténor / MATTHEW SHIPP, piano / WILLIAM PARKER, contrebasse / GUILLERMO E. BROWN, batterie

“Pour reprendre cette suite de février 1958, enregistrée par SONNY ROLLINS en trio, DAVID S. WARE, en disciple adoubé par ROLLINS lui-même, s’est octroyé la liberté de prendre l’œuvre comme un standard. De plein fouet et à la tête d’un quartette d’exception. SHIPP, PARKER et BROWN sont enthousiasmants. Sur une durée équivalente au Love Supreme de COLTRANE, avec le souffle d’un groupe où chacun joue tendu, intense, sans fioritures, on se trouve transperçé par une musique torride. Grand quartette et grande leçon de liberté : ROLLINS a tout loisir d’être fier.“ (ALEX DUTILH/ 4 étoiles Jazzman)

ERI YAMAMOTO, piano / DAVID AMBROSIO, contrebasse / IKUO TAKEUCHI, batterie / CHORAL CHAMELEON, chœurs

Invitée au sein des groupes de WILLIAM PARKER, la pianiste nippone au toucher aussi sensible que parcimonieux a gagné ses galons dans les clubs de Manhattan où elle se produit sans discontinuer depuis son installation à New York au mitan des années 90. En droite filiation de celui de TOMMY FLANAGAN, son trio fondé en 1996 nous ravit par la parfaite symbiose de ses ingrédients. C’est en référence à une ronde, dont elle se prit à fredonner l’air en 2017 (souvenir d’enfance, la ritournelle Goshu Ondo invoque les esprits anciens), que naquit le désir pour ERI YAMAMOTO d’en étendre l’écriture à un chorale de cinquante membres. Les sept variations plus une coda d’une suite pour chœur et trio jazz renvoient par moments à DEBUSSY, ELLINGTON ou IVES.