Orkhestra International

ALAN SONDHEIM, ghichak, cura, harmonica chromatique, guimbarde chinoise, saz, tro so, sarangi, sung lisu, ukulélé, flûte, cura cumbus, guitare / CHRISTOPHER DIASPARRA, saxophones ténor et baryton / EDWARD SCHNEIDER, saxophone al

ALAN SONDHEIM était, dans les années 60, à la tête d'une communauté de musiciens de Providence, Rhode Island, multi-instrumentistes comme lui pour la plupart. Deux albums résultèrent de cette curieuse scène où l'improvisation, soudainement libérée, ne souffrait d'aucune restriction ni interdit. Ritual-All-7-70, le premier, composé de pièces courtes intitulées par des nombres (de 770 à 782) est à rapprocher de l'esprit expérimental animant les compositions de JOHN CAGE des années 40 et 50 ou des Expériences Musicales de JEAN DUBUFFET et ASGER JÖRN, et fit partie de l'éminente liste de NURSE WITH WOUND. ALAN SONDHEIM qui insiste pour ne pas se présenter comme un musicien de jazz, bien que dialoguant ici avec deux saxophonistes, est le premier artiste ESP à avoir été produit à nouveau par le label plus de 40 années après.

CHRIS SPEED, clarinette / CHRIS CHEEK, saxophone ténor / STEPHANE FURIC LEIBOVICI, contrebasse

Nouvelle œuvre du compositeur et contrebassiste STEPHANE FURIC LEIBOVICI (The Twitter Machine, Crossing Brooklyn Ferry / Soul Note Records) produite par JIM BLACK et enregistrée par JOEY MARCIANO à New York en juin 2006. “Débutant par une série de variations dédiées au compositeur ELLIOTT CARTER, ces compositions qui maillent étroitement l'improvisation, peuvent être perçues comme le plus bel hommage aux trios de JIMMY GIUFFRE qui se puisse imaginer.” (FRANCK BERGEROT / Jazz Magazine)

YMA SUMAC, chant / CHOLITA RIVER, chant / MOISES ESPINAS, guitare, chef d’orchestre, compositions, arrangements

Celle dont DIAMANDA GALAS et NINA HAGEN parlent comme d’une influence majeure, débuta sa carrière à l'âge de 13 ans, galvanisant la terre entière par une tessiture de plus de quatre octaves et des acrobaties vocales ahurissantes. “Si l'on a pu dire d'un instrument comme le theremin qu'il imitait la voix humaine, celle d'YMA SUMAC, princesse descendant d'ATAHUALPA (dernier empereur inca), surnommée Le Rossignol Inca, évoque on ne sait quel instrument étrange. Les ambiances de ses disques rappellent la jungle d'ELLINGTON, les processions de SUN RA, OUM KALSOUM, LA CALLAS ou MAHALIA JACKSON sur Black, Brown And Beige" (PHILIPPE ROBERT). Cet album, autrefois publié par le label roumain Electrecord, rapporte un concert de 1961 à Bucarest, dans lequel son mari, MOISES ESPINAS, guitariste et arrangeur prodige, dirigeait l'orchestre. Le seul live jamais publié, complément précieux de ses enregistrements studio, propose un répertoire de traditionnels péruviens et boliviens, chantés en espagnol et en quechua (langue inca).

Avec SUN RA, MARSHALL ALLEN, PAT PATRICK, WALTER MILLER, JOHN GILMORE, ROBERT CUMMINGS, RONNIE BOYKINS et ROGER BLANK

Album pivot du RA sorti en pleine révolution free, les Heliocentric Worlds provoquèrent une vraie remise en question au sein de la communauté jazz mais aussi des autres pôles artistiques new-yorkais au milieu des années 60. Alors que les instruments au registre grave prédominent sur le volume 1, un nouvel instrument (le synthétiseur) et les petites percussions (bongos, triangle, etc) investissent le son d'ensemble du volume 2 (The Sun Myth / A House of Beauty / Cosmic Chaos). Réédition luxueuse en LP 180 g. (avec code pour téléchargement gratuit MP3, 320 kbps) ; pochette originale restaurée de SUN RA.

Avec SUN RA, JOHN GILMORE, MARSHALL ALLEN, PAT PATRICK, ROBERT CUMMINGS, TEDDY NANCE, ALI HASSAN, CLIFFORD JARVIS, RONNIE BOYKINS, JAMES JACKSON et CARL NIMROD

Nothing Is est un album euphorique et festif au cours duquel l'ARKESTRA, en tournée dans l'Etat de New York en 1966, s'en donne à cœur joie (magnifiques échanges entre le sax ténor de JOHN GILMORE et le baryton de PAT PATRICK). Le volume premier de cette nouvelle édition nous gratifie de la version intégrale du premier set du premier des cinq concerts de la tournée (faisant passer le répertoire connu de 39 à 71 minutes). Avec une présentation de BURTON GREENE et la présence d’un second set insoupçonné (qui exhume le rarement joué State Street et des versions alternatives de Theme Of The Stargazers et de The Second Stop Is Jupiter), soit plus de 90 minutes d'inédits, le tout bénificiant d’un son éclairci et remastérisé. Mazette !