Orkhestra International

LOWELL DAVIDSON, piano / GARY PEACOCK, contrebasse / MILFORD GRAVES, batterie

Recommandé à ESP par ORNETTE COLEMAN, le pianiste LOWELL DAVIDSON enregistra le 27 juillet 1965 cette seule et (hélas) unique session, dans la lignée des trios de CECIL TAYLOR et d'HERBIE NICHOLS, qui sonne tout aussi fraîche et novatrice plus de quarante ans plus tard.

JOSEPH BOWIE, chant, trombone, percussions / JOHN MULKERIN, trompette / BILL BICKFORD et RONNY DRAYTON, guitares / KIM CLARKE, basse / KENNY MARTIN, batterie

Fondé en 1978 à New York, raccordé parfois à tort au mouvement no wave du fait de la participation de JOSEPH BOWIE (frère de BYRON et de LESTER, et membre du HUMAN ARTS ENSEMBLE à St Louis) aux CONTORTIONS de JAMES CHANCE, le groupe DEFUNKT, de fait plus proche du JIMI HENDRIX EXPERIENCE ou de KOOL & THE GANG 1ère époque que de LYDIA LUNCH, est encore et toujours de la partie ! Au personnel inchangé depuis les années 80, le sextet n'a rien perdu de sa syncope comme en témoigne le concert incendiaire du 25 février 2015 à Llubjana complété d’un morceau enregistré à Dortmund en 2007 : In the Good Times / Make Them Dance / Love You from Afar / Ooh Baby / Refuse to Love / etc.

Avec PABLO DIAZ, PABLO MOSER, LUIS CONDE, RAMIRO MOLINA, AGUSTI FERNANDEZ, CHRISTOF KURZMANN, LEONEL KAPLAN, ENRIQUE NORRIS, PAULA SHOCRON, etc.

Coup de projo sur la scène des musiques improvisées à Buenos Aires, tous les musiciens portègnes participant d’un mouvement plus ou moins officiel, n’ayant jamais eu sur la capitale argentine de lieu régulier où se produire, mais demeurant extrêmement réactive, activant  des échanges avec moult improvisateurs européens (CHRISTOF KURZMANN, LUCIO CAPECE, etc) ou américains (NATE WOOLEY, WILLIAM PARKER). Un article du Wire en mai 2017 compulsait l’agenda de la décennie qui s’achève. Voici la version audio nous introduisant à quelques protagonistes alléchants au sein de diverses formules.

LOUIE BELOGENIS, saxophone ténor / JOE MORRIS, contrebasse / CHARLES DOWNS, batterie

Autre exemple de cette “combustion spontanée” qui questionne tant les protagonistes du free aujourd'hui. Dans la pure tradition de COLTRANE et d'AYLER et avec l'un des meilleurs batteurs de la Downtown (RASHID BAKR), membre d'OTHER DIMENSIONS IN MUSIC et ancien acolyte de CECIL TAYLOR.

JAY DILLON, autoharpe / JIM McCARTHY, chant, guitares, etc / LARRY KESSLER, basse, chant, violon / PAUL THORNTON, chant, batterie, percussions

44 ans après sa parution, voici la toute première réédition officielle du premier disque d'un quatuor du Lower East Side de la famille des FUGS ou des HOLY MODAL ROUNDERS, d'approche aussi provocatrice et barrée que celles des MONKS, de CAPTAIN BEEFHEART ou des MOTHERS OF INVENTION comme anticipant le VELVET UNDERGROUND et plein d'autres formations. Entre folk, rock et psyché, les neuf chansons de Contact High... attestent d’une folie et d’une audace musicales indépassées, les GODZ définissant leurs improvisations de tribales et organiques et faisant de leurs propres approximations techniques les fondements de leur originalité. Inconditionnel absolu, LESTER BANGS fera leur éloge dans  un article intitulé : "Do the Godz Speak Esperanto ?". BERNARD STOLLMAN, directeur du label ESP, n'hésite pas à qualifier aujourd'hui le groupe de JIM McCARTHY de SEX PISTOLS des années 60.