Orkhestra International

RAN BLAKE, piano / SARA SERPA, chant

“Mobile” sous le seul nom de SARA SERPA, chanteuse de jazz portugaise, et “Camera Obscura”, en duo avec le pianiste, soit deux albums très exactement annoncèrent la sortie de cet “Aurora” enregistré à l'Auditório da Culturgest de Lisbonne les 10 et 11 mai 2012. Ce disque prolonge bien sûr l'écho du duo que le pianiste (pour qui la référence cinéphile est aussi importante que la revisitation des standards) partagea avec la vocaliste JEANNE LEE au début des années soixante. “Irrésistible contraste d'emblée, ou plutôt parfaite osmose, quasi picturale, des deux extrêmes : fraîcheur à la softitude fascinante et profondeur presque vertigineuse, fluidité au gré des registres (cette « magie » à quoi le pianiste rend hommage - jusqu'à des aigus au ciselage coloraturesque) et d'un lyrisme sans emphase et jeux de silences où thèmes et trames harmoniques se limitent à d'intenses et décisifs fragments, entre esquisses et filigranes, soit une collection de dialogues aussi brefs et intenses que des pièces weberniennes ou des échanges de trapézistes” (PHILIPPE CARLES).

MICHAEL BLAKE, saxophones / BEN ALLISON, contrebasse / JEFF BALLARD, batterie

L'ancien saxophoniste des LOUNGE LIZARDS (aux côtés de JOHN LURIE), MICHAEL BLAKE prône la dispersion. En tant que sideman (MEDICINE WHEEL) ou en tant que leader, il rassemble sous son nom (pour la septième fois) les aspirations musicales d’un groupe. Proche du son et du phrasé d’un VANDERMARK, du vibrato d’un AYLER ou de la densité d’un KIRK, « forme et fond rivalisent de qualités et défendent ensemble un jazz réjouissant, éclaté puis rassemblé, furibard qu’on ait pu l’assagir dans cet unique but : ménager avec éclats les influences étudiées et un style pluridirectionnel singulier. » (GRISLI/Infratunes)

MICHEL BLANC, batterie, percussions / MARC DUCRET, guitare / ANNE GIMENEZ, piano / ANNABELLE PLAYE, chant / ANTONIN RAYON, orgue

Segmenté en douze pièces musicales, Le miroir des ondes a été composé d'après des faits d'actualités qui se sont déroulés entre 1972 et 1989. “J'ai souhaité traduire en musique mon ressenti par rapport à des événements du quotidien ayant traversé mon existence. Avec comme la volonté de transmettre à l'auditeur un espace sonore qui puisse s'intégrer dans son imaginaire, qu'il ait connu ou non cette époque. Le choix instrumental de ce projet s'est orienté en fonction des esthétiques musicales majeures de cette époque, à savoir : la musique contemporaine, le rock, les musiques improvisées et concrètes, le jazz  et ses dérivés.”

Avec RENÉ WIDMER, BEAT BLASER, MARCO KÄPPELI, ALBIN BRUN, URS KOLLER, MICHAEL FREY

Dernières copies !

SAMUEL BLASER, trombone / JOACHIM BADENHORST, clarinette, clarinette basse, saxophone ténor / RUSS LOSSING, piano, Rhodes, Wurlitzer / DREW GRESS, contrebasse / GERRY HEMINGWAY, batterie, percussions

Depuis quelque temps déjà, ni le jazz, ni même le free et les musiques improvisées n'échappent à emprunter au répertoire des musiques dites savantes, d'hier comme d'aujourd'hui. Sur ce second album, SAMUEL BLASER et son ensemble jettent un pont entre jazz et musique de cour de GUILLAUME DE MACHAUT et GUILLAUME DUFAY. Assisté de BENOIT DELBECQ à la production, le tromboniste suisse - natif de la Chaux-de-Fonds, il fit autrefois partie du VIENNA ART ORCHESTRA - privilégie une approche variée du matériau musical, des transcriptions fidèles aux recompositions librement adaptées de l'écriture originelle. Un bain de timbres intemporel et fascinant.