Orkhestra International

JIM BLACK, batterie / ELIAS STEMESEDER, piano / THOMAS MORGAN, contrebasse

Révélé au sein des combos de TIM BERNE, le batteur JIM BLACK est depuis le début des années 90 l'une des personnalités les plus fascinantes du jazz créatif. Sur les dix morceaux de The Constant, les rythmiques sont complexes, les improvisations expressives tandis qu'une délicate turbulence - constance du swing ? - irradie et nervure le répertoire, telle une feuille soumise aux vents contraires. Bel ouvrage !

ELIAS STEMESEDER, piano / THOMAS MORGAN, contrebasse / JIM BLACK, batterie

Partenaire de DAVE DOUGLAS, TIM BERNE ou ELLERY ESKELIN, JIM BLACK est un batteur parmi les plus productifs de la scène new-yorkaise. Ce trio, auteur de Somatic and Actuality (Winter & Winter) et de The Constant (IN 268 / Choc Jazz Magazine en 2016) a été décrit par le Chicago Reader comme l’un des projets les plus accomplis du leader. Né à Salzburg, ELIAS STEMESEDER, pianiste au jeu sobre et concis, a dans un premier temps vécu à Berlin puis déménagea à New York en 2015. On l’a entendu au sein des Bagatelles de JOHN ZORN, avec GREG COHEN, ANNA WEBBER et ROBERT LANDFERMANN.

RAN BLAKE, piano

Depuis sa collaboration fameuse avec JEANNE LEE en 1961, RAN BLAKE a produit près d'une quarantaine d'albums sur les labels ESP, Soul Note, Arista et hatOLOGY. All That Is Tied, premier disque paru sur Tompkins Square en 2006, obtint une chronique 4 étoiles à la fois sur Downbeat et Jazzman tandis que le Wire Magazine ne tarit pas d'éloges à son sujet. Sur Driftwoods, RAN rend hommage à ses chanteurs favoris, reprenant des airs de BILLIE HOLIDAY, MAHALIA JACKSON, SHEILA JORDAN, HANK WILLIAMS, NAT KING COLE, MILTON NACIMENTO et d'autres. “On est vite envoûté par ces passages harmoniques insolites, ces écarts de registre hors normes entre extrême grâce et extrême aigu, ces silences contemplatifs” (ALEX DUTILH / Jazzman).

Musique originale du film de 1979 de MICHAEL APTED (21 Up Series, Gorillas In The Mist, Thunderheart, Enigma) avec VANESSA REDGRAVE, DUSTIN HOFFMAN, TIMOTHY DALTON, HELEN MORSE et CELIA GREGORY narrant la disparition mystérieuse de onze jours d’AGATHA CHRISTIE en 1926. Cette musique datant des années créatives les plus fastes d’HOWARD BLAKE ne fut pas utilisée à l’époque mais on vient d'en retrouver l’enregistrement. Le livret contient les notes de l’auteur RANDALL LARSON ainsi que les propres commentaires du compositeur concernant l'écriture et l'enregistrement de cette partition proprement exceptionnelle.

 

KRESTEN OSGOOD, batterie / MICHAEL BLAKE, saxophone alto

Ce batteur danois, partenaire d'un autre projet avec MICHAEL BLAKE (BLAKE TARTARE) figure sur des albums avec DR. LONNIE SMITH, OLIVER LAKE, SAM RIVERS et PAUL BLEY. Il nous donne entrapercevoir ici la complicité grandiose qui le relie à l'ex-musiciens des LOUNGE LIZARDS.