Orkhestra International

Avec DICKEY BETTS, WARREN HAYNES, JACK BRUCE, MICK TAYLOR, RICK DERRINGER, JOHNNY NEEL, MARTY PRIVETTE et MATT ABTS

C’est en 1988 que le guitariste de l’ALLMAN BROTHERS BAND réunit ce super-groupe afin d’interpréter les chansons de son disque solo Pattern Disruptive, parmi lesquelles un splendide hommage à DUANE ALLMAN, Duane's Tune. Le concert de 120’ au Lone Star Roadhouse de New York nous enchante en outre de sept inédits, interprétés par un all-star band à couper le souffle. Recommandé à tous les aficionados de l’ALLMAN BROTHERS BAND et du rock sudiste.

L’artiste suédois STEFAN STRAND est le maître à penser de BETWEEN INTERVAL, projet new age de 2006, année qui vit la sortie de l’album intitulé Autumn Continent. Les arpèges et les séquences de Legacy (premier disque en huit ans) évoquent immanquablement des constructions sonores proches de KLAUS SCHULZE, TANGERINE DREAM et autres hérauts de l’école berlinoise.

Douze improvisations solo enregistrées en temps réel et mettant en jeu un panel d'embouchures, de sourdines, d'effets électroniques et de sons multiphoniques. Nouveau sorcier (hélvète) du trombone (basse), sous influence d'ALBERT MANGELSDORF, BILL WATROUS, VINKO GLOBOKAR, etc.

BEV conduit l'investigation du patrimoine musical du Nord de l'Italie et atteint un haut niveau d'originalité avec la transposition de chants provenant de la mémoire collective. Une vision innovante et extremement lucide sur la musique de Lombardie et du Veneto.

FLORIAN DEMONSANT, accordéon / LAURENT CLOUET, clarinette / WASSIM HALAL, darbouka, daf

“De savants musiciens un pied dans la tradition, l'autre dans la modernité, le corps dansant, la tête dans les étoiles. Leurs quatre titres insinuent qu'ils ne manquent pas d'humour : Jacasseries, Bon sauvage, Aphone, Naufrage. La langue rouge du Bey se retrouve d'ailleurs servie sur un plateau avec le thé à la menthe au dos de la pochette, sorte de pastiche de Salomé en forme de corne de gazelle. J'avais bien aimé leur précédent album, vingt délicates miniatures au Mauvais œil. Leur Mauvaise langue se fait, cette fois, plus incisive, musique nerveuse, virtuose, impertinente. À force de nous faire tourner en bourrique, de nous faire tourner chèvre, tourner manège ou autour du pot, ces derviches laïques nous donnent le vertige sans que nous puissions nous arrêter jusqu'à la fin du disque qui lui aussi tourne, tourne sur la platine.” (JEAN-JACQUES BIRGÉ / Mediapart)