Orkhestra International

7e de la série dite des Hammer Dracula, Legend Of The Seven Golden Vampires est un film d’horreur de ROY WARD BAKER avec PETER CUSHING, JULIE EGE, DAVID CHIANG, ROBIN STEWART, SHEN CHAN et JOHN FORBES-ROBERTSON, sorti en 1974 sous le titre français des “Sept vampires d’or”. Au début du XIXe siècle, le grand prêtre d'un village chinois reculé tente de redonner vie aux sept vampires d'or. Son pouvoir étant limité, il part en Transylvanie afin que le comte DRACULA lui délégue ses pouvoirs. Hélas ce dernier tue le prêtre et prend son apparence afin de semer la terreur dans la région. La musique alliant grandiloquence hollywoodienne et nouvel an chinois (!) est signée du compositeur JAMES BERNARD.

WILL BERNARD, guitare / WIL BLADES, orgue Hammond B3 / SIMON LOTT, batterie

Beaucoup ont découvert WILL BERNARD sur l'album de 2011 de TOM WAITS, Bad As Me, où il officiait aux côtés de MARC RIBOT, FLEA et KEITH RICHARDS. D'autres l'ont repéré en compagnie de DON CHERRY, CHARLIE HUNTER, DR JOHN, STANTON MOORE (batteur de GALACTIC) ou JOHN MEDESKI. Le 6e album du guitariste atteste, tout en persévérant avec le format orgue-guitare-batterie, d'une affiliation avec le soul jazz boogaloo 60-70 (du type de GRANT GREEN) tandis que les phrasés limpides et déliés de sa six-cordes (que d'aucuns ont pu comparer à celle de BILL FRISELL) évoquent WES MONTGOMERY, empreinte que WILL BERNARD ne dément d'ailleurs pas. L'organiste appartient à la tradition des JIMMY SMITH et autres DR LONNIE SMITH. SIMON LOTT mixe la frappe caractéristique du style New Orleans avec les styles funk, rock et  jazz. Soyez-en d'ores et déjà avertis : ce trio monté sur ressorts propage un swing ultra-contagieux.

DANIEL BERNARDES, piano / ANTÓNIO AUGUSTO AGUIAR, contrebasse / MÁRIO COSTA, batterie Et DRUMMING GP, MIQUEL BERNAT, JEFF DAVIS, JOÃO DIAS et PEDRO GOIS

Elève de la classe de composition d’EMMANUEL NUNES et de celle de KARLHEINZ STOCKHAUSEN, DANIEL BERNARDES adapte OLIVIER MESSIAEN au contexte du trio jazz. Assumée en partenariat étroit avec le percussionniste DRUMMING GP, la relecture insolite du Catalogue d’oiseaux que signa l’éminent compositeur de la Fauvette des Jardins entre octobre 1956 et septembre 1958, marquera à n’en pas douter un temps fort de la carrière du pianiste portugais.

BAIKIDA CARROLL, trompette / CHRIS SPEED, clarinette / DOMINIQUE PIFARELY, violon / ERIK FRIEDLANDER, violoncelle / JIM BLACK, batterie / MARC DUCRET, guitare / MICHAEL FORMANEK, contrebasse / TIM BERNE, saxophone alto

La petite histoire de la session d'Insomnia (1997) rapporte que TIM BERNE ne put fermer l'œil la veille de l'enregistrement de son octette. “Bien que je ne la recommande à aucun autre musicien en pareil contexte, cette nuit blanche m'octroya une vision claire et précise, et une meilleure concentration (…) Grace au format resserré de l'ensemble (une extension du groupe BLOODCOUNT à la taille juste intermédiaire entre combo et big band), les improvisations purent faire ressortir le matériau écrit et permirent à chaque note d'être plus vivante et vibrante” déclare l'altiste. Deux compositions (The Proposal et oPEN, cOMA), cultivant l'art de la nuance et la subtilité des transitions, ordonnent les climats d'une musique de chambre raffinée comme réactive, à l'image du design de la pochette signé, comme pour le label Screwgun dont il est l'artiste maison, STEVEN BYRAM.

TIM BERNE, saxophone alto / GREGG BELISLE-CHI, guitare

Occupant une place centrale dans le paysage de la guitare acoustique contemporaine, GREGG BELISLE-CHI, a sorti en 2021 le disque Koi, lequel transposait les compositions de TIM BERNE sous une forme épurée pour la six-cordes en solo. Sur Mars, leur duo a été enregistré par DAVID TORN à Woodstock en mai 2021. Jazz de chambre racé, aventureux et pugnace, ce répertoire de l’altiste est dédié à la planète Mars, cette jumelle de la Terre révélant ses secrets d’année en année.