Orkhestra International

CARLOS BARRETTO, contrebasse / FRANÇOIS CORNELOUP, saxophone baryton / JOSE SALGUEIRO, batterie / MARIO DELGADO, guitare

« Grave, gras, groovy. Grave parce que le leader est contrebassiste et qu’il a à ses côtés le saxophone baryton de FRANçOIS CORNELOUP. Gras, parce que les deux musiciens ont en commun un son et une attaque généreuse, chargée, épaisse comme le trait du fusain. Groovy, non pour appartenir à un quelconque format esthétique, mais parce que le groove a toujours été l’une des qualités premières de CARLOS BARRETTO » (FRANCK BERGEROT/Jazzman)

CARLOS BARRETTO, contrebasse / LOUIS SCLAVIS, clarinettes / MARIO DELGADO, guitare / JOSE SALGUEIRO, batterie, percussions

“La justesse, la qualité de son et la cambrure des compositions de CARLOS BARRETTO en font un musicien de premier plan, l’une des plus excitantes promesses de la scène portugaises. L’allant de MARIO DELGADO et de son phrasé zigzaguant sur les guitares y contribue, certes, mais c’est le batteur, JOSE SALGUEIRO, qui constitue une véritable révélation : un jeu hachuré dont la finesse de timbres se renouvelle d’un morceau à l’autre toujours soucieux – et c’est le paradoxe – d’un groove puissant. L’alchimie de cette contrebasse, de cette guitare et de ce drumming est un de ces délicieux mystères où l’onirisme des climats s’épanouit à loisir. Un indice : chacun veille à laisser de l’espace. Avec le titre éponyme, Luminae est un sommet de délicatesse nerveuse, splendide de tension retenue. Grand trio“ (ALEX DUTILH / 4* Jazzman).

ROBBIE BASHO, guitare, chant

Si de l'American Primitivism, on attribue, en tentant un parallèle osé avec la Sainte-Trinité, le statut de Dieu le Père à JOHN FAHEY, celui du Fils à LEON KOTTKE, ROBBIE BASHO (1940-1986) en serait indubitablement le Saint-Esprit ! Cette performance au Palazzo Gaddi de Forli en 1982, quatre ans avant la disparition soudaine du guitariste, est abondamment relatée par l’organisateur MARIO CALVITTI sur les notes du livret et fit partie d’une tournée de quatre dates en Italie. Version intégrale du concert.

Si de l'American Primitivism, on attribue, en tentant un parallèle osé avec la Sainte-Trinité, le statut de Dieu le Père à JOHN FAHEY, celui du Fils à LEON KOTTKE, ROBBIE BASHO (1940-1986) en serait indubitablement le Saint-Esprit. Documentaire de 90’ sur la vie d’un musicien à la carrière fulgurante quoique passée dans l’ombre pour le plus grand nombre. Doué de synesthésie (la faculté d’interpréter les sons en couleurs), ROBBIE BASHO était également un penseur, un visionnaire et un mystique, et déclara être la réincarnation d’un poète du XVIIe siècle ! Il décéda accidentellement sous les doigts d’un kinésithérapeute en 1986. Anecdotes diverses et interviews de ses anciens étudiants en guitare, comme de quelques intimes au rang desquels figurent PETE TOWNSHEND, WILLIAM ACKERMAN, HENRY KAISER ou COUNTRY JOE MCDONALD.

Si en tentant un parallèle osé avec la Sainte-Trinité, du style de l'American Primitivism on attribue le statut de Dieu le Père à JOHN FAHEY, celui du Fils à LEON KOTTKE, ROBBIE BASHO (1940-1986) en serait indubitablement le Saint-Esprit ! Sorti au format cassette en 1983, le 13e album du guitariste illustre quelques pans de la foi catholique, du soufisme et de la religion hopi. Et ressort pour la toute première fois en quarante ans avec un son remastérisé, un livret de 24 pages, des photos et images inédites de son propre song-book illustré, ainsi que des hommages appuyés d’HENRY KAISER, de GLENN JONES, etc. Figure en bonus une version épique et inédite de plus de treize minutes de Land of Our Fathers (Rarities 1967-1983).