Orkhestra International

RYAN GROVE, guitares, percussions / JASON HUTT, guitares / GREG PARDEW, guitares

Projet post-rock/ambient évoquant certaines compos de BRIAN ENO, les recherches guitaristiques de GLENN BRANCA et NELS CLINE ainsi que les groupes JESUS LIZARD, GODSPEED YOU BLACK EMPEROR ou DIRTY THREE pour les passages les plus enlevés. De belles références pour un trio captivant. Recommandé.

Double album comprenant un CD audio et un CD vidéo. Audio : entre poésie sonore et non-musique, « Atlas Epileptic » fait intervenir la voix, les instruments trouvés ou inventés et le « looper évolutif » (qui préleve et structure les sons produits). Vidéo : cristaux liquides interpréteurs, flou, granulosités inusitées, structure en damiers. Les bruits et lumières de l'image vidéo deviennent objets d'exploration. Du riffifi dans l'interactif.

MARINA MARTANOVA & FEDERICA / BIRIBICCHI, violons / RITA BRACCI, alto / MARCO ROBINO, violoncelle / SAVERIO MIELE, contrebasse

Transposition de morceaux des STOOGES, des RAMONES, des CLASH, des BUZZCOCKS, des SEX PISTOLS, du VELVET UNDERGROUND, de TELEVISION, de SIOUXSIE & THE BANSHEES, de WIRE pour quintuor à cordes ajoutant à un répertoire que l'on aurait cru (à tort) inapproprié une reprise passablement énervée du menuet de  HAENDEL et une composition qui illustra l'installation vidéo de PETER GREENAWAY à la Reggia de Venaria Reale (monument récemment restauré, exemple de la magnificence architecturale de l'art baroque, situé aux portes de Turin). Un mariage classique-punk étonnant !

ADAM ARCURAGI, chant, guitare / Avec CHARLIE HALL, MIKE KENNEDY, JANET KIM RICK FLOM, EVE MILLER PETER WONSOWSKI, ROB SPIECE, WARREN SNYDER, MICHAEL SPINKA, RYAN MCLAUGHLIN et DEREK ZGLENSKI

Ce chanteur/song-writer de Philadelphie nous rappelle les RED HOUSE PAINTERS par une sorte de mélancolie distanciée, TOM PETTY pour le côté americana, ELLIOTT SMITH pour la sincérité, JOHN MARTYN, NICK DRAKE et SUFJAN STEVENS pour l’introspection et le débit que rien ne semble refréner tant l’inspiration est  puissante. Avec des orchestrations à base de cordes (guitares, basse, violoncelle) et de voix, mais aussi de claviers, de batterie et de scie musicale, ce premier album remarquable intéressera au plus au point les fans de MY MORNING JACKET, des SHINS et des NEW PORNOGRAPHERS.

JULIAN ARGÜELLES, saxophone ténor / MICHAEL FORMANEK, contrebasse / TOM RAINEY, batterie

De l'époque où il débuta aux côtés de DJANGO BATES, IAIN BALLAMY, STEVE BERRY ou ASHLEY SLATER, les mélomanes attentifs se souviennent des capacités créatives hors-norme du saxophoniste britannique. Encore largement sous-évalué à ce jour même si les grands noms (CARLA BLEY, DAVE HOLLAND, HERMETO PASCOAL, JOHN ABERCROMBIE, JIM BLACK, KENNY WHEELER, DAVE LIEBMAN, TIM BERNE) se disputent avidement son concours, JULIAN ARGÜELLES a trouvé une paire rythmique à sa mesure, formidablement soudée et complice, qui accoucha d'un premier effort  sur le disque Partita. Ce 2e album, enregistré à New York en avril 2009, le prolonge et le surpasse en tous points.