Orkhestra International

DICK OATTS et MARTIN DIAZ, saxophones alto / FRANK GROENENDIJK, saxophone ténor / JOAN FORT, guitare / PHILIP LEWIN, contrebasse / NITIN PARREE, batterie

Le 2e album de ce quintette fou-furieux d’Amsterdam invite le multi-anchiste virtuose DICK OATTS (soliste de l’orchestre de THAD JONES et MEL LEWIS, par ailleurs signataire d’une foultitude d’albums sur le label Steeplechase). Ici aiguillonnant de la pointe acérée de son sax alto les Bataves de DAWN JAWN le long d’un set endiablé de neuf compos.

Exercice virtuose de bebop par le saxophoniste JESSE DAVIS, grand mélodiste conjuguant à merveille blues et bop, que propulse ici le trio de SPIKE WILLNER : Gingerbread Boy / Ceora / Cup Bearers / Theses Foolish Things / Juicy Lucy / Rhythm-A-Ning / Street Of Dreams / Love For Sale

SAM DILLON, saxophone ténor / ANDREW GOULD, saxophones alto et soprano / KIYOSHI KITAGAWA, contrebasse / JIMMY MACBRIDE, batterie

“Cette folle ballade en terrain swing, pleine de fraîcheur, est menée par deux saxophonistes dont le talent et la complicité font à chaque fois mouche, deux jeunes maîtres à suivre, vigoureusement stimulés par une rythmique classe A” (DANIEL YVINEC / Disque Choc Jazz Magazine)

CHAMPIAN FULTON, chant, piano / JODI PROZNICK, contrebasse / CORY WEEDS, saxophone ténor / JULIAN MACDONOUGH, batterie

A l'exercice d'un répertoire de standards (COLE PORTER, IRVING BERLIN et GEORGE GERSHWIN), la voix capiteuse de CHAMPIAN FULTON enfile les perles d'un lounge jazz aussi voluptueux qu'indémodable. Si son style pianistique évoque indiscutablement NAT KING COLE ou ERROLL GARNER (notamment par l'utilsation des “block chords”) son chant rappelle, en moins rocailleux, celui de SARAH VAUGHAN ou de DINAH WASHINGTON que CHAMPIAN FULTON confesse tenir pour modèles. Le concert se déroula à la Yardbird Suite d'Edmonton, Alberta, le 3 mai 2014. Grand swing.

“La chanteuse CHAMPIAN FULTON qui est d’abord une très bonne pianiste laisse de côté le trio traditionnel pour se confronter en duo avec le saxophoniste CORY WEEDS, un de ses complices de longue date. Pendant longtemps cet altiste présida aux destinées du fameux Cellar Jazz Club de Vancouver et cet enregistrement est donc fait dans les conditions du live, un gage de proximité et de chaleur musicale sur un répertoire de standards” (PHILIPPE VINCENT / Jazz Magazine)