Orkhestra International

BENJAMIN HULETT, chant / ALEXANDER SODDY, piano

Le voyage est le thème choisi par le jeune ténor britannique BENJAMIN HULETT en se consacrant à “Joys of Travel Opus 124”, œuvre du compositeur GILES SWAYNE. Departures vaut aussi pour le début de sa collaboration avec le pianiste ALEXANDER SODDY. Ce récital d'un duo remarquablement bien soudé et équilibré, qui comprend en outre des œuvres de LENNOX BERKELEY, ROGER QUILTER et RALPH VAUGHAN WILLIAMS, a été produit par le label Saphrane en 2010.

Avec BADOU DIOP, MOHAMMED CISSOKO, MANDIAYE DIOP, LIN DIAW, TAFA NDIAYE, DJALI MAMODOU SUSO, EL HADJ SAMB, IBOU GAYE, JULDEH CAMARA et FRANKLIN CAESAR

Dirigé par BADOU JOBE depuis les années 70, l'orchestre IFANG BONDI (“Sois toi-même”), a, en remontant le cours d'inspiration des musiques d'Afrique de l'Ouest, damé la route de stars internationales telles que YOUSSOU N'DOUR, BAABA MAAL, MORY KANTE et SALIF KEITA. Il fut l'un des tout premiers à intégrer dans un contexte rock (guitare, basse, claviers et batterie) : la kora, le balafon, le sabar, la talking drum, le djembé et le bugarabu. Sorti en 1998, Gis Gis (élu au rang des 50 meilleurs disques de l'année par le magazine Q) mêle : ndagga (rythmiques populaires gambiennes), mbalax, styles mandingue et peule, highlife, salsa afro-cubaine, pop et blues.

Surnommé parfois “piano tzigane”, le cymbalum à cordes frappées appartient à la famille des cithares sur table. A cet instrument d'une mutitude de déclinaisons de par le monde - comme par exemple le dulcimer en France - s'adresse un festival de Turnhout en Belgique qu'instigua le Hongrois KALMAN BALOGH. Des interprètes virtuoses chinois (yang-qin), iraniens, indiens (santour), roumains (cimbalom), autrichiens (cabrette), biélorusses (zimbaly), turcs (qanun) et bien sûr hongrois (KALMAN BALOGH) jouant de toutes les variantes possibles et imaginables de la cithare s'y produisirent en 1999, fournissant la matière sonore de cette incomparable compilation, introduction idéale à l'écoute du cymbalum.

Mix aventureux et “embué” de tango, rock et hip-hop initié par ENRIQUE NOVIELLO, musicien argentin débarqué à Anvers en 2002. En en adoptant le titre, le groupe constitué de sept anciens accompagnateurs du “Maestro” MARCUCCI ALFREDO (ayant donc fait partie des meilleurs orchestres de Buenos Aires), rend hommage au roman de JUAN CARLOS ONETTI, publié en 1964 et faisant son thème de l'hypocrisie. Dans celui-ci, le héros, El Juntacadáveres (Ramasse-Vioques est le titre français), est un proxénète rusé qui convoque d'anciennes prostituées (appelées les “cadavres”) afin de créer la maison close idéale. “Musique triste, dure et en même temps pleine d'énergie, à l'image-même de la vie” ajoute NOVIELLO.

Des tours et des détours : 2e album de ce groupe formé de sept anciens accompagnateurs du “maestro” MARCUCCI ALFREDO (signe irréfutable qu'ils firent partie des meilleurs orchestres de Buenos Aires) offre un mix aventureux de tango, hip hop, électro, rock, jazz et reggae, initié par ENRIQUE 'KIKE' NOVIELLO, lequel émigra à Anvers en 2002. Le nom du groupe reprend le titre d’un roman de JUAN CARLOS ONETTI, publié en 1964. Dans ce dernier, El Juntacadáveres (Ramasse-Vioques en français), est un proxénète rusé qui convoque d'anciennes prostituées (les “cadavres”) afin de constituer une maison close idéale. “Musique triste, dure et en même temps pleine d'énergie, à l'image-même de la vie” précise NOVIELLO.