Orkhestra International

Avec HARRIS EISENSTADT, ANNA WEBBER, SARA SCHOENBECK, NATE WOOLEY, JEB BISHOP, DAN PECK, BRANDON SEABROOK, EIVIND OPSVIK et HANK ROBERTS

Ce nonette marque le 20e anniversaire de la carrière du percussionniste canadien, musicien aussi versatile qu'hyperactif, remarqué pour sa participation aux DIPLOMATS (CF 061) et à CANADA DAY ainsi que sur plusieurs albums en son nom.  L'écriture des quatorze parties de Recent Developments, parfois proches de l’esprit d’HENRY THREADGILL, DAVE DOUGLAS ou JOHN ZORN, fut effectuée lors d'un vol de retour sur New York, à l'issue d'une tournée européenne du compositeur et s'inspire, entre autres, de l'ouvrage de JANE JACOBS, Déclin et survie des grandes villes américaines, des Sopranos de DAVID CHASE et des règles de tissage des tapis Beni Ouarain du Moyen-Atlas marocain !

NATE WOOLEY, trompette / MATT BAUDER, saxophone ténor / CHRIS DINGMAN, vibraphone / HARRIS EISENSTADT, batterie / PASCAL NIGGENKEMPER, contrebasse

Le premier concert du projet Canada Day, post-bop traversé de multiples influences (musiques traditionnelles d’Afrique de l'Ouest, musique de chambre classique-contemporaine, etc).eut lieu le 1er juillet 2007 à Brooklyn. Le Canadien HARRIS EISENSTADT, sorte d'ART BLAKEY du nouveau siècle, est un musicien aussi versatile qu'hyperactif, remarqué pour sa participation aux DIPLOMATS ainsi que par plusieurs albums sous son nom : Guewel, The Destructive Element et September Trio.

PETER EPSTEIN, saxophones soprano et alto / BRAD SHEPIK, guitare / MATT KILMER, percussions

PETER EPSTEIN et BRAD SHEPIK font partie de la génération de jazzmen new yorkais découverts via leurs propres combos comme au sein du TINY BELL TRIO de DAVE DOUGLAS, du PARADOX TRIO de MATT DARRIAU ou de PACHORA dans les années 90. Réédition d'un merveilleux disque de 2005.

SISSEL VERA PETTERSEN, chant, électronics, saxophone soprano / JOACHIM BADENHORST, clarinette, clarinette basse / MIKKEL PLOUG, guitares

Enregistré par JAN ERIK KONGSHAUG (ingénieur son du label ECM), voici le 3ème album d'un trio européen réunissant une Norvégienne, un Danois et un Belge (le clarinettiste de BALONI et du trio d'HAN BENNINK). Quinze courtes pièces n'excédant pas quatre minutes pour la plus longue d'entre elles et témoignant d'une écriture chambriste entre jazz, folk et minimalisme. Atmosphères éthérées, transparences, fugacités, autant de mondes de cristal en suspension à investir oreilles grandes ouvertes … et yeux fermés.

BILL FRISELL, guitare / EYVIND KANG, alto / JENNY SCHEINMAN, violon / HANK ROBERTS, violoncelle

Huit compositions écrites en regard de huit toiles de GERHARD RICHTER. Et deux lectures-écoutes possibles puisque le CD, longtemps indisponible jusqu'à cette réédition de 2015, est aussi un CD-rom. Approche picturale revendiquée pour un quatuor à cordes (une pincée, trois frottées) répondant à un questionnement opportun sur l'abstraction et le minimalisme à coups de petites touches sensibles et via la déclinaison d'une myriade de motifs mélodiques. Les déphasages entre les boucles sonores qu'accentue la pédale de delay du guitariste créent, comme chez STEVE REICH, un effet de vertige avec pour seuls garde-fous les jeux subtils de nuances et de touchers. Mais cette synastrie entre couleurs et sons participe avant tout d'une éloge de la sérénité.