Orkhestra International

Une énorme météorite chut il y a un million d'années en plein cœur d'une région identifiée comme la Louisiane aujourd'hui. Le trou qu'elle fit en s'écrasant se remplit d'eau au fil des millénaires, se transformant en un gigantesque marais du nom de Coochie Brake. Une bande de jeunes avait pour habitude de camper le long du rivage ; ils venaient pique-niquer, explorer les grottes et escalader les blocs de granit. A l'âge adulte ces adolescents formèrent un groupe et se baptisèrent les RESIDENTS. Theater of Shadows / The Noche Called My Nombe / Gotta Believe / Rot of Ages / Outside the Fence / Tied to a Cactus / Crocodile Tears / Dead Man On The Floor / Runaway / Bitter Biter / Please Don't Go

Deux suites (Swastikas On Parade et Hitler Was A Vegetarian) composent le 3e opus des RESIDENTS, de tous les listings des grands disques de rock et l’exception (zarbi) à la règle de ces sélections. En 1976 les RESIDENTS, pour qui rien ne sera jamais sacré, détournent en leur faisant subir moult outrages les grands succès du rock des années 50, 60 et 70 (CHUBBY CHECKER, AMERICA, DICK HOLLER & THE HOLIDAYS, THE BOX TOPS, COUNT FIVE, SYNDICATE OF SOUND, JAMES BROWN, SEAN BONNIWELL, THE TORNADOS, THE SURFARIS, DOORS, OHIO EXPRESS, BILL HALEY AND HIS COMETS, SEEDS, THE YOUNG RASCALS, THEM, IRON BUTTERFLY, CREAM, BEATLES, ROLLING STONES, etc.). Les paroles ont été passées à la moulinette donnant à ces réinterprétations des airs de poésie sonore. A l’exemple de ce lavage de cerveaux bigrement subversif, le travers sera désormais pris (pour eux) et la voie tracée (pour tous les autres).

Avec D. JACKOVICH, A. DEKBAR, T. LOGAN, ZEIBAK et SNAKEFINGER

Enregistré en 1976, le 4e LP des RESIDENTS devait s'intituler Tourniquet of Roses et sortir en trois faces. Comment trois faces auraient-elles pu tenir sur un simple vinyle ? A condition d'avoir gravé sur l'une d'entre elles deux sillons distincts et parallèles. Hélas le projet capota, l'album fut raccourci et rebaptisé ; et la troisième face sortit semi-confidentiellement deux ans plus tard sous le nom de Babyfingers et sous la forme d'un maxi de quatre titres. Heureusement la réédition CD grâce à la longueur autorisée nous restitue l'intégralité des enregistrements tandis que la version LP, conforme à l'original, dispense le code numérique permettant le téléchargement des bonus. Album le moins repérable car peut-être le plus exigeant des RESIDENTS, Fingerprince érige des paysages troubles, énigmatiques, tissé de brumes et de voiles, et dont la pièce maîtresse, bande-son d'un ballet de 17 minutes (Six Things to a Cycle), relate le combat de l'homme contre un environnement hostile, tentant l’impossible pour faire reculer le terme d'une déchéance inéluctable.

Musique écrite pour la NEEDCOMPANY,  compagnie de danse que dirige en Belgique la chorégraphe GRACE ELLEN BARKEY. Créé au PACT Zollverein d'Essen en mars 2013, Mush-room a depuis été représenté à Tongeren, Gent, Anvers, Strombeek et Jena. Au cours de ce spectacle, les centaines de champignons d'une forêt imaginaire s'unissent et se rebellent... Le mix percussions-électronics inspire les mouvements des sept danseurs. Théâtre musical de l'absurde.

Produit par les RESIDENTS entre 1993 et 2003, ce répertoire célèbre les douze jours de “Brumalia”, une fête instaurée il y a deux mille ans par les Romains et que les Chrétiens déplacèrent insidieusement du 25 décembre au 6 janvier afin d'en noyer le paganisme comme d'en réserver les fastes à la naissance de Jésus et à l'Epiphanie. Une chanson pour chaque jour et six inédits (l'histoire des “deux gars qui s'appelaient Ted”) en bonus.