GUILLAUME PERRET, saxophones / PHILIPPE BUSSONNET, basse / YOANN SERRA, batterie / JIM GRANDCAMP, guitare / MEDERIC COLLIGNON, chant, cornet / SIR ALICE, chant, textes
Les compositions de ce premier prix du Conservatoire (classique et jazz avec félicitations du jury) déjà remarqué aux côtés d’IRA COLEMAN, GLENN FERRIS, NGUYEN LE ou DAMION REID tendent à s'affranchir d'un style attendu. L'auditeur qui découvre ces variations riches d'histoires, de vie et de possibles, affichant le décloisonnement d'une musique sans appartenance à aucun style (psyché-jazz-métal aux fréquences saturées évoquant aussi bien le GONG des années soixante-dix, le MILES DAVIS électrique ou le saxophoniste éthiopien GETATCHEW MEKURYA), palpite au grès d'hallucinations sonores en provenance d'un imaginaire du type heroÏc fantasy. Le saxophoniste possède en outre un vrai sens du collectif auquel contribue son aptitude à ériger des passerelles avec ses différents partenaires. En le signant au sein de son catalogue, JOHN ZORN ne s'y est pas trompé et a décelé en lui l'inédit et le prometteur. “S'il était cinéaste, GUILLAUME PERRET s'appellerait LARS VON TRIER, DAVID LYNCH ou EVAN GLODELL (l'auteur de Bellflower). En musique, cela donne une baffe géante qu'appliquent au millimètre quatre musiciens allumés par la poésie énergumène qu'ils produisent” (MICHEL CONTAT / Télérama).