La vapeur au-dessus du riz est un opéra clandestin : un rêve scénique pour musique, voix, texte et corps, porté sur scène par sept artistes, musiciens-interprètes, improvisateurs et chanteurs. Pourquoi clandestin ? Parce que la vapeur au-dessus du riz s'inscrit dans la longue tradition des formes opératiques tout en déplaçant les cadres, les conventions et les modes d'écriture. Les voix surgissent des musiciens de façon aussi (sur)naturelle que de leurs instruments. Empreint de philosophie chinoise autant que d’inquiétudes occidentales sur notre présence au monde et notre lien au vivant, la vapeur au-dessus du riz propose un suspens, une expérience du vide, du souffle, du vent, autant que des ombres, du temps et de la mémoire.