Diptyque improvisé : un solo de saxophone soprano sur le premier disque tandis que sur l’autre, ALEXANDRA chante avec le musicien électronique BENJAMIN LÉVY. Concernant le solo de saxophone, l’idéogramme japonais Ma 間signifie « intervalle », « espace », « durée », « distance ». Son caractère (kanji) représente un soleil encadré dans une porte. Ce titre est employé en tant que concept d'esthétique et fait référence aux variations subjectives du vide (silence, espace, durée, etc.) reliant deux objets, deux phénomènes distincts. Concernant le second volet dans lequel la voix est transformée par l’électronique, des paysages abstraits naissent, les deux musiciens explorent des espaces allant de l’infiniment petit à l’infiniment grand, laissant leurs instincts les guider vers des écosystèmes sonores vivants comme en perpétuelles métamorphoses.