Avec ALEXEI AIGUI, ANDREY GONCHAROV, ERKIN YUSUPOV, ARKADY MARTO, DENIS KALINSKY, KONSTANTIN KREMNYOV, SERGUEY NIKOLSKY, VLADIMER ZHARKO, VYACHESLAV GUYVORONSKY, ALEXEI KRUGLOV, SERGEY LETOV, VLADIMIR VOLKOV, EKATERINA KICHIGINA, etc
“Pianiste virtuose, improvisateur, compositeur, chef d'orchestre, organiste, acteur, metteur en scène, performer né en 1954, SERGEY KURYOKHIN a quitté prématurément ce monde en 1996, des suites d'un sarcome du cœur, après une carrière météorique époustouflante. Le label Leo a copieusement documenté son œuvre dès 1980. Musicien exceptionnel, ce pianiste virtuose donnait également de nombreux concerts, en piano solo, où toute son histoire musicale se recomposait en de vastes fresques ébouriffantes, un peu à la manière d'un JAKI BYARD, s'il faut tenter une comparaison jazzistique. À côté de la « folie » de ses performances et de l'improvisation débridée, SERGEY KURYOKHIN composait des musiques de films et des œuvres plus ambitieuses de grande dimension. C'est essentiellement dans ce répertoire que son compatriote ALEXEI AIGUI a pioché pour en offrir une relecture très arrangée. Ce travail qui aurait pu conduire à une exécution académique, sage et pesante est au contraire parfaitement réussi, finement réalisé, magistralement interprété. Son ensemble, augmenté d'une large formation de chambre, nous donne donc un bel échantillonnage de sa musique et de ses talents de violoniste. Les mêmes musiciens, augmentés de plusieurs solistes russes de renom dont trois furent autrefois des compagnons de KURYOKHIN (GUYVORONSKY, LETOV et VOLKOV), interprètent ensuite, de manière très vivante et passionnée et avec feeling, les arrangements et orchestrations superbes de seize compositions très variées de ce prodigieux musicien que fut SERGEI KURYOKHIN : contrastes, superpositions, richesse des timbres et de la palette sonore, humour et sérieux, aucune surcharge harmonique, et parfaite lisibilité de la mélodie et du rythme. Si l'écoute du disque est réjouissante et passionnante la vision du concert apporte énormément.” (JEAN BUZELIN / Culture Jazz)