JIM HOLMBERG, chant, guitare 12 cordes
Lorsque BERNARD STOLLMAN, patron d'ESP, tomba, un beau dimanche de l'été 1969, à Washington Square Garden, sur JIM HOLMBERG en train de chanter à tue-tête à la “tyrolienne”, ce dernier lui raconta qu'un accident de voiture lui avait fracturé le crâne et l'avait rendu à motié sourd. Ce handicap de ses facultés perceptives l'amenait à accomplir des actes dont il ne saisissait pas toujours le sens (!) mais qui au contraire faisaient merveille sur le plan musical. En une époque où la moindre des fêlures se vit considérée comme précieuse, voire signait la marque du génie authentique, STOLLMAN l'envoya sur le champ en studio. L'ingénieur du son d'ESP, ONNO SCHOLTZE, s’en donna à cœur joie avec la chambre d'écho afin de démultiplier les vocalises de JIM HOLMBERG à l'infini. Cet album est une autre perle rare des incongruités psyché-folk du catalogue ESP.