Orkhestra International

Avec JOHAN BERTHLING, KJELL NORDESON, MAGNUS BROO, MARTIN KÜCHEN, MATS ÄLEKLINT et MATTIAS STÅHL

Free jazz aux tournures post-bop en provenance de Scandinavie.

MATTIAS STÅHL, vibraphone / MAGNUS BROO, trompette / MATS ALEKLINT, trombone / MARTIN KÜCHEN, saxophone alto / JOHAN BERTHLING, contrebasse / KJELL NORDESON, batterie

L'ensemble ANGLES, basé en Scandinavie, cultive un free jazz aux éclairs post-bop et aux accents world à peine dissimulés. Parlant aussi bien aux jambes (réminiscences de FELA) qu'à la tête. Enregistrement d'un concert à Coimbra en mai 2009.

MAGNUS BROO et GORAN KAJFES, trompettes / JOHAN BERTHLING, contrebasse / KONRAD AGNAS, batterie / MATS ÄLEKLINT, trombone, soussaphone / MATTIAS STÅHL, vibraphone / ALEXANDER ZETHSON, claviers / MARTIN KÜCHEN, saxophone alto

L’octette de MARTIN KÜCHEN relève de la vénérable tradition des moyens big bands, du type de ceux de CHARLIE MINGUS à ceux de CARLA BLEY, tout en passant par les orchestres du BROTHERHOOD OF BREATH de CHRIS McGREGOR comme par les ensembles polyphoniques des Balkans ou d’Afrique de l’Ouest. Ici, le sens musical s’exprime avec vigueur et aisance que ce soit via l’énonciation de structures harmoniques simples comme au cours de délires exubérants où chaque participant se lâche sans retenue aucune. C’est le propre d’un “Grand Huit émotionnel” auquel le critique musical GUY PETERS comparait récemment ANGLES.

INGEBRIGT HÅKER FLATEN, contrebasse / KJELL NORDESON, batterie, percussions / MARTIN KÜCHEN, saxophones ténor & soprano

L'ensemble free-hard-bop du Suédois MARTIN KUCHEN (celui de Every Woman is a Tree, Epileptical West - Live in Coimbra, Disappeared Behind the Sun, etc) après avoir atteint neuf membres, nous revient en trio, son format originel. Répertoire évoquant comme il fallait s’y attendre le fantôme d’ALBERT AYLER ferrayant avec les MELVINS et enregistré au club SMUP de Parede au Portugal, équivalent en Europe méridionale, du Stone, du Cornelia Street Café ou du Nublu.

La prestation brûlante de l'ensemble orchestral de MARTIN KUCHEN, gonflé de deux nouveaux membres, fut immortalisée au 52e Festival de jazz de Ljubljana le 1er juillet 2011. Free-hard-bop propre à réveiller un mort ainsi qu'à secouer la morosité du contexte socialo-politico-économique européen ; c'est à cette déception-là que le titre se réfère.