Orkhestra International

DEREK BAILEY, guitare / JOHN ZORN, saxophone alto / WILLIAM PARKER, contrebasse

Trois maîtres improvisateurs au sommet, lors d'une nuit de l'année 1993 où un magnétophone digital était heureusement présent. Voici "Harras", document essentiel de l'improvisation free. Torride !

ARAM BAJAKIAN, guitare / SHANIR EZRA BLUMENKRANZ, basse / TOM SWAFFORD, batterie

Troisième titre de la nouvelle collection du label Tzadik (spotlight = coup de projecteur), dédiée aux jeunes pousses, hardies et créatives. ARAM BAJAKIAN, guitariste de la tournée estivale européenne d'un certain LOU REED, a intitulé son ensemble KEF en hommage à la musique arménienne et son positionnement pertinent entre world orientale et colorations électriques. Trio de jeunes lions.

CHET BAKER, trompette, chant / JEAN-LOUIS RASSINFOSSE, RED MITCHELL, contrebasse / MICHEL GRAILLIER, piano

Concert de 1985 et interview du trompettiste filmés par RUNE OWFERMAN : Candy / Love For Sale / Tempus Fugue It / Sad Walk / Red's Blues / Nardis / Bye Bye Blackbird / My Romance

CHET BAKER, trompette, chant / PHIL MARKOWITZ, piano / JEAN-FRANCOIS JENNY-CLARKE, contrebasse / JEFF BRILLINGER, batterie

Celui que GILLES GAUTHERIN, producteur de cette session parisienne, qualifie de “trompettiste le plus lyrique de toute l'histoire du jazz, l'un de ces musiciens les plus émouvants par la délicatesse de son jeu au legato d'une finesse extrême”, accoucha en décembre 1978, avec son quartet, de poignantes ballades au dessus desquelles planait l'ombre tutélaire de MILES : Broken Wing, Oh You Crazy Moon, Black Eyes, Blue Gilles, How Deep is the Ocean. A sa sortie, Broken Wing fut reconnu comme le meilleur album studio du trompettiste cool des deux dernières décennies. Par ce chant de l'absolu, CHET BAKER entrait dans son âge d'or ultime.

Avec EUGENE CHADBOURNE

Sorcier du picking, ce guitariste né en 1949 aux Etats-Unis a pratiqué une multitude de styles (folk, blues, ragtime...). Mais il a aussi été marqué par des musiciens tels que ERIC DOLPHY, ORNETTE COLEMAN, CECIL TAYLOR, puis plus tard DEREK BAILEY, JOHN ZORN ou JJ CALE avec qui il joua. Ces enregistrements de 1977, 1982 et 1983 nous permettent de découvrir, ainsi que le titre y invite, l'aspect plus “improvisation libre” de DUCK BAKER. A noter : deux duos avec EUGENE CHADBOURNE.