Orkhestra International

MICHAËL ATTIAS, saxophone alto / TONY MALABY, saxophones ténor et soprano / RUSS LOSSING, piano / JOHN HEBERT, contrebasse / SATOSHI TAKEISHI, batterie, percussions

Les membres de ce quintet n'en sont pas à leur premier rapprochement puisqu'on les a déjà entendus dans RENKU (autre groupe de MICHAËL ATTIAS / In Coimbra CF 162), CLINAMEN, CHANGE OF TIME, JOHN HEBERT'S BYZANTINE MONKEY, le TONY MALABY QUARTET ou NOVELA. On est donc bien en présence d'une nouvelle scène, turbulente et activiste, et d'un nouveau courant mettant en place les  arcanes du jazz créatif du XXIe siècle. Quant aux morceaux de cette sélection, ils ont été piochés parmi trois concerts de l'ensemble au festival Jazz ao Centro de Coimbra en juin 2008. (New) Loom / Lisbon / Fenix Culprit / Hunter / Le Puits Noir / The Very Thing / Vitesse de Laumière / The Maze and the Loom

DAVID KONOPNICKI, guitare / BERTRAND DELORME, basse / CYRIL GRIMAUD, batterie

Auteur d'un Pastrami Bagel Social Club (TZ 8150) remarqué, sorti en 2010, et d'un Cosmopolitan Traffic (TZ 8181) non moins tempétueux, paru en 2013, le power trio parisien croisant jazz, rock-psyché, groove, métal et musiques yiddish accouche de dix versions sulfureuses du Livre des Anges de ZORN. Impétueux, sauvage et exacerbé, l’avant-dernier disque de la série culte, s'affirme comme l'un des plus jusqu'auboutistes à ce jour.

ALBERT AYLER, saxophones ténor et soprano, museme, chant / STEVE TINTWEISS, contrebasse / ALLEN BLAIRMAN, batterie / MARY MARIA, saxophone soprano, chant

Il y eut le 25 Juillet 1970 à la Fondation Maeght deux performances distinctes d’ALBERT AYLER. Voici, pour la première fois en version officielle, le premier concert en quartet de la soirée (l’absence du pianiste CALL COBS renforcant l’intensité du chant de MARY MARIA). « Avec ce son énorme qui le caractérise, le basculement est, pour ALBERT AYLER incessant de la densité à l’épuration, de la transe à la sérénité » (ALEX DUTILH). Un inédit indispensable à tous les fans.

ALBERT AYLER, saxophone ténor / GARY PEACOCK, contrebasse / SUNNY MURRAY, batterie

Enregistré le 10 juillet 1964, Spiritual Unity est le disque d’ALBERT AYLER primordial. Celui du chant, de l’extase et du cri, celui par lequel tout commence et où tout finit, l’un des cinq albums de jazz essentiels à emmener sur l’île déserte. Proposées ici en versions remastérisées, les deux variations de Ghosts, Spirits et The Wizard. Magique ! Merveilleux ! Insurpassé !

ALBERT AYLER, saxophone ténor / DONALD AYLER, trompette / CHARLES TYLER, saxophone alto / SUNNY MURRAY, batterie / CALL COBBS, clavecin / HENRY GRIMES & GARY PEACOCK, contrebasse

23 septembre 1965, Albury Judson Hall, New York. Lors de son deuxième enregstrement studio pour le label ESP (sorti à l’époque entre Bells et Slug’s Saloon) AYLER rassembla un septette, sorte de monstre bicéphale à deux saxophones et à deux contrebasses. A noter au milieu de ces jeunes musiciens la présence du vétéran CALL COBS, voisin d’AYLER (ils habitaient le même immeuble sur St Nicholas Avenue) qui avait joué avec BILLIE HOLIDAY, LUCKY MILLINDER et WARDELL GRAY. « Mon cœur était ailleurs, j’avais rencontré ALBERT AYLER quelque temps auparavant et c’était le seul musicien avec qui j’avais encore vraiment envie de jouer » (GARY PEACOCK / janvier 65).